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MEN OF THE HARBOR

Photo du port d'Essaouira prise au Fujifilm XT3 par Charlotte Gamus

Depuis des années ce nom résonnait dans ma tête, Essaouira, comme la promesse d’un instant suspendu. Je m’y voyais flâner, l’apprivoiser, y évoluer au gré des rencontres, des envies, des lumières, l’image parfaite de la vie de Bohème. C’était une intuition puisque depuis que la vie m’a conduite à Mogador, elle est mon amour que je pars retrouver aussi souvent que possible ! 

J’y ai plusieurs projets en cours : reportages photos, collaboration pour des projets artistiques et musicaux, toutes les opportunités sont bonnes pour revenir « à la maison » !

Je dévoile dans cette série mon havre de paix, mon rituel, ma source inépuisable d’inspiration, le port d’Essaouira !

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Toujours le bleu en toile de fond, mais il change selon les saisons, électrique en décembre, il s’alourdit et se voile en avril. Tous les jours je pars chercher mon tableau, où les hommes jouent le rôle principal. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais ce sont les hommes que je préfère photographier, à travers mes images j’aime retranscrire ce qu’il y a de plus sensible et poétique chez eux.

 

" Tandis que valsent les goélands et les mouettes dans le ciel encore brumeux du matin, déjà une vive ébullition anime le port. Les pêcheurs, après avoir amarrés et déchargés leurs bateaux, négocient le prix du poisson. Au milieu de ce tohu-bohu convivial, les chats se prélassent à l’ombre. Quelques vieux loups de mer palabrent autour d’un thé à la menthe. Malgré l’âge, ils ont encore assez de vigueur pour affronter les flots et remonter les filets. Leurs mains crevassées témoignent de leur rude labeur tandis que brille dans leurs regards une fierté : celle d’être des hommes libres. Car c’est aussi cela être un fils de la mer. Voguer au large, n’obéir qu’aux caprices du temps et au rythme des marées, avoir pour horizon l’infini. " Fatima Halaoui

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